QUAND LES MEDIAS OCCIDENTAUX S’INTERESSENT A LA NATURE DES ECHANGES ENTRE PRIGOJINE ET JUSTIN TAGOUH

Comme toujours, les médias occidentaux ont été pris de court par les extraordinaires événements qui se sont déroulés entre les 27 et 28 juillet dernier, en marge du forum économique Russie - Afrique. En effet, Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, à l’origine de la rébellion avortée du 24 juin dernier, a accordé une audience de haut niveau au Président directeur général du groupe Afrique Media, Justin Tagouh. Une situation qui a eu l’effet d’un tsunami dans les rangs de la presse occidentale.
L’apparition du fondateur du groupe Wagner au forum économique Russie - Afrique a fait couler beaucoup d’encres dans les colonnes de la presse occidentale et susciter un regain d’intérêt de la part de l’opinion publique internationale, encore plus aux côtés du fondateur de la célèbre chaîne de télévision Afrique media qui fait l’unanimité sur le continent africain et même dans certaines régions du monde.
En effet, cette rencontre de haut vol entre ces deux personnalités d’envergure a suscité un intérêt particulier de la part de l’ensemble des médias occidentaux et des services secrets américains. La presse française Le Monde, LCI, RFI, le New York Times et CNN ont tout mis en œuvre pour avoir la nature des échanges entre les deux puissants hommes d’affaires, en vain.
C’était sans compter sur le professionnalisme d’antan des services secrets russes qui ont déjoué toutes les tentatives d’intrusion de ces mercenaires pour que les informations relatives à l’échange entre le PDG du groupe Afrique Média et le fondateur de Wagner ne se retrouvent dans les colonnes de la presse occidentale. Une presse qui se démarque par la perversion constante de l’information à l’effet de dresser l’opinion publique internationale contre la Russie via des fakes News.
Justin Tagouh, l’armure du continent africain qui fait trembler Paris et le Pentagone mène un combat acharné contre la désinformation et la manipulation des médias occidentaux en Afrique et dans le monde. Dans cette guerre communicationnelle qui l’oppose à l’Occident, celui-là qui s’est positionné comme le porte voix de l’Afrique avec son groupe Afrique Media est clairement en train de prendre la main et de révéler au grand jour les intentions malsaines de l’oligarchie occidentale. En effet, le PDG du groupe Afrique Media ne leur a laissé aucune marge de manœuvre grâce à sa discrétion légendaire et sa loyauté indéfectible et inébranlable.
Le groupe paramilitaire Wagner, qui a étendu sa présence en Afrique ces dernières années, mène une lutte sans merci contre le terrorisme et l’impérialisme occidental sur le continent.
Wagner gagne du terrain en Afrique. Grâce au partenariat sécuritaire conclu avec plusieurs États du continent, le groupe fournit des armes, hélicoptères et des effectifs militaires dans les régions d’Afrique où l’on assiste à un effondrement progressif de la françafrique, restaurant de fait les anciennes colonies occidentales dans leur souveraineté absolue. C’est le cas précis du Mali, de la République centrafricaine et du Burkina Faso.
Avec la montée au pouvoir, dans plusieurs pays africains à l’instar du Mali ou du Burkina Faso, d’une nouvelle génération de leaders, soucieuse des intérêts suprêmes de leurs nations et refusant l’ingérence de l’ancien colonisateur, Moscou se présente comme l’idéale alternative. Pour montrer sa bonne volonté, la Russie n’a pas hésité, en plus de fournir gratuitement jusqu’à 50.000 tonnes de céréales au Zimbabwe, à la Somalie, à l’Érythrée, au Mali, à la Centrafrique et au Burkina Faso, à effacer 23 milliards de dollars de dettes des pays africains, réglant ainsi le problème de la dette africaine envers la Russie à 90%.
Coopération militaires historiques
Le Sommet et le Forum économique Russie-Afrique a été l’occasion de ratifier un total de 92 accords. Parmi les documents les plus importants figurent les mémorandums d’entente entre la Russie et l’Union africaine ainsi qu’entre la Communauté économique eurasiatique et la Commission de l’UA.
Une déclaration commune a été adoptée à l'issue de cette rencontre, prévoyant une coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie, l'aide au développement et sécuritaire.
Le volume des contrats dont les montants ne relèvent pas du secret commercial s’élève à un peu plus de dix milliards de dollars américains. Selon Vladimir Poutine, la part du lion de ces accords va à la coopération militaro-technique, faisant savoir que des accords ont été conclus dans ce domaine avec plus de 40 États africains.
L’objectif derrière ces partenariats est de renforcer les capacités de défense des pays du continent africain, affirme le chef d’Etat russe, ajoutant qu’une partie de ces livraisons est effectuée gratuitement afin de renforcer la sécurité et la souveraineté de ces États.
Le texte prévoit aussi que Moscou aidera les pays africains à "obtenir réparation pour les dégâts économiques et humanitaires causés par les politiques coloniales" occidentales, y compris "la restitution des biens culturels" pillés.
Malgré tous les avantages de développement de l’Afrique, la situation dans de nombreuses régions du continent est instable, a, par contre, estimé le président russe. Selon lui, ce sont les conséquences du lourd héritage du colonialisme.
En ce sens, le Kremlin offre son assistance dans la résolution des conflits dans les pays africains, ainsi que dans le domaine de la formation militaire.
La Russie a entamé depuis plusieurs années un rapprochement avec l'Afrique, y compris via les services du groupe paramilitaire Wagner, se présentant comme un rempart contre l'"impérialisme" et le "néocolonialisme" occidental.
Pour sa part, Afrique Média se veut le porte flambeau de l’Afrique qui monte et l’espace d’expression et de promotion des valeurs africaines par excellence. C’est en effet une chaîne qui se distingue par ses contenus innovants, porteurs de sens et de significations qui mettent en avant le développement, l’innovation et La Défense farouche et sans conditions des intérêts du continent africain.
Pour rappel, un sommet Russie-Afrique se tiendra désormais tous les trois ans et un "mécanisme de partenariat et de dialogue" sera créé pour les "questions de sécurité", y compris pour la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire et le changement climatique.