L'ETRANGE PARTIE DE POKER ENTRE LA FRANCE ET LE RWANDA : AMIS AU MOZAMBIQUE ET ENNEMIS EN RCA
En investissant une somme record pour acquérir le champ gazier de Palma au Mozambique, le second en importance en Afrique de tous les temps, la multinationale française Total pensait avoir touché le Jackpot. C'était sans compter avec la montée en puissance des insurgés islamistes armés dont l'insurrection fait voler en éclat les espoirs de Total.
Afin de préserver leurs intérêts colossaux, le top management de Total faisant le constat de l'incapacité presque chronique de l'armée Mozambicaine a ramené l'ordre s'est tourné vers l'option de l'armée rwandaise. Celle-ci présentant des atouts avantageux par rapport aux compagnies de sécurité sud-africaines et asiatiques. Le choix de Total sur les Rwanda défense forces, l'armée rwandaise, n'est pas fortuit. Le haut commandement militaire français louant la discipline, le sérieux et surtout l'efficacité des troupes de Paul Kagamé. Surtout que depuis l'armée israélienne est aux côtés de l'armée Rwandaise, cette dernière bénéficie des retombées de l'offensive séduction de l'état hébreu en Afrique avec une dotation rare sur le continent de certains armements stratégiques comme les drones de surveillance armés, les fameux Herfang, si important dans la lutte contre la guérilla. Du matériel qui a été d'un grand secours au forces Rwandaises qui en moins de 10 jours ont chassé les rebelles des principales villes autour de Cabo Delgado. Des actions spectaculaires qui permettent à la France de se frotter les mains. Elle n'a pas été directement au front pour protéger les intérêts économiques français afin de ne pas effaroucher l'opinion publique à cette veille électorale. Et c’est tout bénef pour le président Macron qui peut se targuer d'avoir eu le nez creux en faisant tout le nécessaire pour réchauffer les relations diplomatiques notoirement très tendues avec Kigali.
Mais le flirt avec Kigali risque coûter très cher à la France. Les services spéciaux français avaient déjà avertis l'Elysée sur les manières des rwandais. Maintenant, les officiels français se rendent à présent compte des avertissements de certains services de l'intelligence qui les mettaient en garde sur Kigali. Car, au nom de la préservation des intérêts de son pays le président Kagamé n'est pas à un atermoiement près. D'ailleurs ses rodomontades avec ses parrains américains et mêmes ougandais avec lesquels il a frôlé la guerre, pour s'exonérer de toute tutelle ne peuvent pas démentir cette assertion. Les français escomptaient secrètement sur l'aide du Rwanda pour contrebalancer l'influence russe jugée trop encombrante par certains milieux économiques français. Alors, des entrevues furent montées dans le plus grand secret entre des officiers supérieurs des deux pays. Dans sa zone d'intervention située au Nord-Est de la Centrafrique, consigne avait été donnée aux rwandais d'être conciliant avec des groupes armés proches de Paris. Hélas, contre toute attente, les rwandais qui ne veulent pas jouer au " sous-traitant de quiconque" ont la réputation de ne pas faire beaucoup de prisonniers. Alors, ils ont été sans pitié avec les "protégés" de Paris. A la grande fureur de l'Elysée où l'on vitupère contre la roublardise rwandaise. C'est pourquoi les analystes militaires, pronostiquent qu'avec la nomination d'un français au contrôle la force de l'Union européenne en Centrafrique, les choses vont s'envenimer plus que cela
