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CEEAC : GILBERTO DA PIEDADE VERISSIMO déterminé à doter la sous-région de politiques communes



Alors que son projet d’une union sous régionale de développement et d’intégration a été validé par les chefs d’Etats il y a deux ans, Gilberto Da Piedade Verissimo s’attelle, depuis, à sa matérialisation. Le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) travaille à l’harmonisation des approches dans la création de richesses et la circulation des personnes et des biens. « Quand on parle de la CEEAC on parle d’un marché de 200 millions de consommateurs. L’idée aujourd’hui est de converger vers ces politiques communes qui permettent une véritable intégration économique de ces millions de ressortissants de la sous-région », martèle Gilberto Da Piedade Verissimo.


« Après notre prestation de serment le 1er septembre 2020, nous avons travaillé sur une vision d’intégration de la sous région. Nous avons mis sur pied un plan stratégique 2020-2025 qui est notre boussole bien adopté par les chefs d’Etats», déclare-t-il.


Prise de conscience


Aujourd’hui, Gilberto Da Piedade Verissimo comprends très clairement l’urgence du développement intégré de l’Afrique par les africains eux-mêmes; très souvent face à l’adversité des puissances qui voient d’un mauvais œil l’autonomisation du continent toujours considéré comme réserve stratégique de matières premières. « Nous avons des États qui ont des taux de croissance assez impressionnant, atteignant parfois 11% du PIB, mais on constate très clairement que la richesse ne touche pas véritablement la grande majorité de la population. Ce qui est un facteur de risques d’instabilité politique et sécuritaire », précise Gilberto Da Piedade Verissimo.


Pour le président de la Commission de la CEEAC, l’heure est à l’union sacrée pour faire face notamment aux ingérences étrangères. « Si les États du continent sont ensemble, la Communauté internationale sera obligé d’écouter. Il faut bien constater que quand on impose des sanctions économiques dans le cadre de l’embargo contre un État déjà en difficulté, cela crée une véritable situation d’injustice. Ces mesure n’affectent que très peu les dirigeants, livrant les populations à une véritable situation d’injustice », martèle-t-il.


Pour lui, les sanctions notamment contre le Zimbabwe « durent depuis longtemps et il n’y a pas une raison de continuer dans cette logique macabre. D’où les ovations de la salle au président Macky Sall au moment de sa prise de position sur la question devant ses paires de l’Union africaine à Malabo ».

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