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SOUDAN DU SUD RIEK MACHAR REFUSE DE SIGNER L'ACCORD DE PAIX


Riek Machar exige qu’on intègre ses réserves, avant tout accord final. Le chef rebelle campe sur sa décision, quitte-à sacrifier les pourparlers de paix avancés au Soudan du Sud. Machar a refusé ce mardi 29 Août de signer l’accord de paix avec le gouvernement tant que les exigences des principaux groupes d’opposition sud soudanais ne sont pas complètement prisent en compte.

En tête de file de la contestation, son groupe SPLM-IO. Ces hésitations de l’opposition sud soudanaise portent sur le gouvernement de transition proposé, le nombre d'Etats (provinces) qui composeraient le pays et la formulation de la nouvelle Constitution. La prise en considération de leurs remarques sur ces aspects, est l’ultime condition de Machar, pour conclure les discussions destinées à mettre un terme à la guerre civile qui ensanglante depuis décembre 2013, le soudan du sud.

Le président Salva Kiir et son rival Riek Machar avaient pourtant signé le 5 août 2018 à Khartoum un accord prévoyant un retour de Machar dans un des cinq postes de vice-président du gouvernement d’unité nationale. s’en était suivi, leur accord sur le partage du pouvoir.

Les rivaux avaient convenu de poursuivre les négociations à Khartoum jusqu’à la signature d’un accord de paix définitif.

A la surprise générale, les négociations ralentissent de nouveau. Pourtant les médiateurs doivent soumettre le document aux Etats d’Afrique de l’Est qui œuvrent depuis de longs mois à réactiver le processus de paix.

Le Conseil de sécurité des Nations unies avait justement imposé mi-juillet un embargo sur les armes au Soudan du Sud et des sanctions contre deux responsables militaires, pour pousser les dirigeants à retourner à la table des négociations.

Les belligérants feront donc mieux de contourner au plus vite, ce nouveau frein à ces pourparlers de paix.