top of page

MADAGASCAR :VERS LA FIN DE LA CRISE POLITIQUE


Pour comprendre la chute des contestations sur la Place du 13 mai, à Antananarivo, il faut remonter la mobilisation et les initiatives des différents protagonistes de la crise. L’engagement du gouvernement pour un retour au calme, couplé de nombreuses divisions au sein des formations politiques d’opposition se présente, inéluctablement, comme ayant conduit à cet équilibre qui se précise.

L’on se souvient encore de l’absence sur cette place mythique, le 20 juin, des députés du Mapar, Andry Rajoelina, après la nomination de plusieurs membres du parti au gouvernement. Son président avait alors déclaré qu’il « fallait désormais se concentrer sur les élections ». Les nominations des membres du Mapar ont également fragilisé l’alliance avec TIM, qui indirectement aurait souhaité jouir des mêmes avantages.

Le retrait des syndicats

Le départ des mouvements syndicaux qui accompagnaient les parlementaires sur la place du 13 mai a, définitivement, scellé le sort de cette mobilisation déjà fortement éprouvé. Depuis le début du mois de mai, à la demande de TIM, les syndicalistes avaient engendré un véritable « blocus administratif » par leurs absences aux postes. Depuis le 05 juillet, les syndicalistes ont décidé de manifester loin de la Place du 13 mai, accusant les partis politiques d’opposition d’instrumentalisation de leur mobilisation pour leurs propres intérêts, dans les négociations avec le pouvoir.

La contestation éclate sur la grande île le 21 avril 2018. Des députés de l’opposition qui contestent une loi portant nouveau code électoral prennent la parole devant plusieurs centaines de sympathisants. Le 24 avril, ils sont rejoints par les syndicalistes. On estime alors entre 3000 et 5 000 le nombre de manifestant. Un chiffre qui atteindra des sommets avant de s’amenuiser finalement.

#MADAGASCAR

Posts Récents
bottom of page