
TENU À ZINDER DU PROCÈS DES 02 PROPAGANDISTES
Ils croyaient bien faire ! Mais leur appel à un troisième mandat de l’actuel président nigérien est mal passé. Bien pire ils vont devoir répondre devant la justice.
Le procès des deux membres de la société civile qui ont appelé à un troisième mandat du président Mahamadou Issoufou s’est tenu jeudi à Zinder dans l'Est du pays. Salissou Ibrahim et Issoufou Brah ont comparu sans avocats, préférant assurer eux-mêmes leur défense. Si les deux jeunes nigériens ont reconnus leurs propos, ils ont en revanche nié avoir pris part à un complot contre l'ordre constitutionnel. Cependant leurs propos sont jugés anti constitutionnel d’où les démêlés judiciaires dans lesquels ils sont empêtrés. Selon la Constitution du Niger, un président n'a droit qu'à deux mandats.
Salissou Ibrahim et Issoufou Brah sont donc accusés de « propos non agréés en vue de former un complot pour détruire le régime constitutionnel »Tous deux risquent une peine allant d'une à neuf années de prison, et une amende de 50 000 à 20 millions de francs CFA.
Bien que les deux jeunes citoyens soutiennent avoir apprécié pendant huit ans les actions de développement du président Issoufou Mahamadou, d’où leur appel a un troisième mandat de ce dernier, le président Issoufou Mahamadou a de son coté été clair à ce sujet à mainte reprises. Pour lui « Pas question d’un troisième mandat ».
Lors d’un de ces messages à la nation et devant le président français, Emmanuel Macron, à Niamey, il avait d’ailleurs rassuré qu’en 2021, il organisera des élections libres et transparentes, et passera le témoin.