
LA MINISTRE DES ARMÉES DÉFEND LE RÔLE DE LA FRANCE
Le génocide rwandais et le rôle présumé de l’armée française à nouveau sur la table. La ministre française de la défense Florence Parly interrogée sur ce sujet a pris la défense de ses armées. Lors de la visite de Paul Kagame à Paris, le président français Emmanuel Macron s'est dit favorable à ce que se poursuive le travail de déclassification des archives officielles durant la période du génocide rwandais.
Au cours de la séance de questions au gouvernement, un député de la majorité a interpellé la ministre des Armées au sujet de ce processus de déclassification . Florence Parly, la ministre des Armées, n'a pas voulu entrer dans les détails. Elle a préféré saluer les annonces faites par le président français il y a deux semaines.
Pour cette dernière, la France n'a rien à se reprocher dans ce dossier. Elle a clairement laissé entendre qu’elle ne laissera pas entacher l'honneur de ses armées.
Le Rwanda pour rappel avait accusé la France d'avoir activement «participé» à l'exécution du génocide de 1994. Selon un rapport, la France était «au courant des préparatifs» du génocide, a «participé aux principales initiatives» de sa mise en place et «à sa mise en exécution». Cette commission d'enquête porte des accusations très lourdes contre des soldats français de l'opération militaro-humanitaire Turquoise qui a eu lieu (fin juin-fin août 1994).