
La question du nucléaire qui était au centre de leurs différends ont faire dire à d’aucuns qu’une bombe à retardement était sur le point d’exploser entre les deux dirigeants. D’un côté, Kim JONG UN, le dirigeant nord-coréen et de l’autre Donald TRUMP, le président des États-Unis d’Amérique. Plus de dix ans déjà que les deux puissances entretiennent un climat de tensions, lesquelles étaient jusqu’à présent interposées au travers de tweets plus virulents les uns aux autres.
Arrivé dimanche dernier en provenance du Canada , où s’est tenu le sommet du G7, TRUMP deviendra ainsi le tout premier président américain en exercice à rencontrer un dirigeant nord-coréen, rencontre qui se tiendra mardi 12 juin 2018 à Singapour.
Aux termes des échanges qui auront lieu mardi 12 juin 2018, Washington réclame une dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible » de la Corée du Nord. Une proposition reçue favorablement par Pyongyang ;mais à quel prix.
Les avis restent jusqu’ici perplexes, si on se réfère au retournement de situation du président américain. Il a, contre toute attente, boycotté le rapport final du sommet des sept plus grandes puissances du monde, depuis son Air Force One, en ordonnant que soit retirée sa signature du communiqué final apposée quelques heures plus tôt.