Comme le procureur, les avocats des victimes demandent la condamnation des cadres de Bolloré et Cie.
Le ministère public a requis mercredi 13 juin, contre le directeur général de Camrail, cadres et employés poursuivis, une condamnation pour homicide involontaire et activité dangereuse. Si le tribunal accède à cette demande, les prévenus risquent entre six et vingt ans de prison au Cameroun. Ils risquent également la réclusion à perpétuité car les faits qui leurs sont reprochés ont conduit à la mort, notamment de 79 personnes. Une position que partage, comme tous les avocats de l’accusation, Me Dominique Frousse.