
coup d’état scientifique contre le régime de Paul BIYA ?
« Paul BIYA doit être traduit à la CPI pour crimes contre l’humanité ».
C’est la nouvelle qui alimente les discussions depuis la sortie médiatique du leader de l’opposition. Et pendant que la polémique enfle autour de cette déclaration sous forme d’accusation, le mur de séparation entre l’opposition et le parti au pouvoir semble dès lors établi : à chacun son couloir.
Le chairman du Social Democratic Front, Ni John FRU NDI accuse le régime du Président camerounais de n’avoir pas su répondre au malaise des anglophones. Il estime que le leader du parti de la flamme doit être poursuivi à la Haye pour répondre de quelques chefs d’accusation notamment les crimes contre l’humanité.
Sortie justifiée ou malencontreuse ? Les avis semblent être partagés de la part de quelques analystes politiques. La société civile, elle, reste perplexe, surtout si on tient compte du calendrier électoral qui dessine l’agenda politique du pays.
La crise dite anglophone qui a débuté en octobre 2016 dernier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun semble sortir du cadre sociopolitique du pays pour rejoindre les contrées étrangères à ce jour.